Laser et cancer

Laser et cancer

Une épilation laser peut elle provoquer un cancer de la peau  ?

Le risque zéro n’existe pas en médecine, il n’y a pas, à notre connaissance, de publication ou de communication scientifique qui fasse état d’un risque de cancer lors de l’épilation laser, car le risque est considéré comme théorique et infinitésimal.

Les « lumières » (Laser Alexandrite-755 NM) ou infra rouge (Laser Nd: YAG – 1035NM) utilisées pour l’épilation émettent un rayonnement similaire à celui qu’émet la plaque chauffante d’une cuisine. Cette lumière est simplement très pure et concentrée sur une petite surface. L’exposition est très courte.

Les lumières rouge et infra rouge sont trop peu énergétiques pour pouvoir briser les liens entre les atomes des protéines de l’ADN : elles n’exposent donc pas à une mutation directe de celui-ci qui pourrait provoquer un cancer de la peau.Il faudrait des milliers de séances d’épilation au même endroit et rapprochées dans le temps pour que cette irritation puisse entraîner un risque – théorique – de cancer par inflammation chronique.

En dehors des yeux qu’il faut protéger et des veines bleues superficielles qui peuvent être chauffées et former un hématome, la lumière des lasers d’épilation n’expose pas à des risques pour tout ce qui se situe sous la peau. Seule, une infime proportion du faisceau pénètre à plus d’un demi centimètre de profondeur.

Il n’en va pas de même avec les ultra violets du soleil ou d’une source artificielle qui peuvent déclencher un cancer de la peau.

D’autres rayonnements, comme les rayons X ou gamma transportent beaucoup d’énergie et sont donc encore plus dangereux que les ultras violets. On les appelle des radiations ionisantes car, à cause de leur grande énergie ils peuvent expulser les électrons d’un atome vers un autre atome. Dans ce cas, ces deux atomes vont devenir des ions (chargés positivement pour l’un et négativement pour l’autre). Certains ions sont très réactifs et peuvent déclencher des réactions chimiques qui altéreront des protéines du génome et pourront déclencher un cancer.

En dehors de l’exposition à des rayons ionisants (Rayon X, Gamma) ou ultra violets, l’exposition chronique à des produits chimiques agressifs (hydrocarbures, détachants,…) pour la peau, ou une inflammation chronique (frottement ou épilation fréquente d’un grain de beauté) est également susceptible de déclencher des réactions chimiques qui altéreront des protéines du génome et pourront déclencher un cancer.

cicatrices d’acné en pic à glace

Les cicatrices d’acné les plus difficiles à traiter sont les cicatrices en « pic à glace » :
étroites et profondes, le fond de la cicatrice est siège d’une fibrose qui « fixe » la cicatrice et gêne les traitements habituels comme le peeling qui est très efficace sur les cicatrices peu profondes, et sans effet sur les pics à glace.
Un classique consiste à relever la cicatrice en la découpant avec un bistouri rond. Son inconvénient est de substituer à cette cicatrice profonde une autre cicatrice peu esthétique et peu naturelle car bien arrondie.

Une autre solution consiste à pratiquer une dermabrasion du visage entier, de préférence au LASER CO2, mais avec un grand inconfort (oedèmes, suintement, tiraillement) d’au moins une semaine empêchant toute vie sociale (arrêt de travail inévitable) et des rougeurs parfois plusieurs mois.

Laser et Médicaments

Les personnes sous traitement photosensibilisant s’inquiètent de savoir si elles peuvent effectuer leur séance d’épilation laser.

La photosensibilisation médicamenteuse : Qu’est-ce que c’est ?

« La photosensibilisation médicamenteuse est une réaction excessive de la peau lors d’une exposition solaire associée à la prise d’un médicament.

La photosensibilisation peut ressembler à un coup de soleil de très forte intensité et disproportionné par rapport à l’exposition. » source photosensibilisation

Le laser est différent du soleil et de Ultra Violet

Au Centre Laser du Grand Avignon, en plus de 10 ans de traitements d’épilation laser, nous n’avons jamais rencontré de problème lié à une prise de médicament décrit comme photosensibilisant. La photosensibilisation semble absente (ou excessivement rare) pour les longueurs d’onde que nous utilisons au Centre  (uniquement 755 et 1064 nm, nous n’avons jamais utilisé de diodes).

Depuis une dizaine d’années, nous ne recommandons plus jamais de retarder une séance, ou d’arrêter un médicament photo sensibilisant avant une séance.

Il faut toujours informer le médecin lasériste qui vous prend en charge lors de votre séance d’épilation laser.

Les Lasers aujourd’hui

Les lasers se sont maintenant installés dans notre vie quotidienne, et sont devenus des outils indispensables pour de nombreuses applications tant dans le domaine médical pur que dans le domaine de l’Esthétique Médicale. Ils sont utilisés dans de nombreuses spécialités médicales: dermatologie, angiologie, ORL, ophtalmologie et gynécologie.

Dans le centre laser nous vous proposons des soins et des traitements pour hommes et femmes, allant de l’épilation longue durée dite «définitive» au rajeunissement cutané, ou «photo-rajeunissement», qui procure une amélioration de la texture de la peau, en passant par le traitement des vaisseaux sanguins comme la couperose ou les varicositées, les lésions ou taches pigmentaires, des problèmes dus à l’acné ainsi que pour le détatouage.

les limites du Laser épilatoire

Il faut déjà savoir que le laser épilatoire retire 80% à 90% des poils des zones dites longues durées c’est-à-dire qu’à la fin des séances il reste environ 10%à 20% des poils sous forme de duvet.

De plus il faut savoir qu’il existe des zones d’épilations dites suspensives tel que le visage et le cou chez la femme ou le dos, les épaules chez l’homme. Sur ces zones on retire les poils à un temps T.

Chez l’homme nous ne parlons pas d’épilation définitive mais longue durée car les poils sont plus nombreux chez l’homme de 40 ans que chez l’homme de 30 ans, donc en vieillissant (5-10 ans) il pourra voir de nouveaux poils apparaître, de plus il faut être prudent pour l’épilation des jeunes de moins de 30 ans chez qui le poil n’est pas terminal et où l’on risque l’effet inverse qui est la repousse paradoxale. Dans ce cas là un protocole très strict peut être mis en place.

Chez la femme une pousse des poils peut être due à une stimulation par les hormones, cela pourra créer une résistance relative au laser, il faudra donc associer un traitement hormonal pour une meilleur efficacité.

le poil

Le poil pousse à partir de sa racine, appelée également follicule pileux.

Ce que nous voyons sur la peau est la “flèche” du poil et il s’agit de partie faite de corne et produite par la racine du poil ou follicule.

La croissance du poil est différente chez chaque individu et dépend de l’âge, du poids, du métabolisme, chaque poil passe par trois phases de développement.

La dépilation laser des aréoles des seins comporte-t-elle des risques ?  

La dépilation laser des aréoles

L’aréole du seins fait partie des demandes de dépilation laser fréquentes.

Il s’agit d’une zone assez complexe à traiter pour de multiples raisons:

  • risque de stimulation d’un duvet avoisinant,
  • risque de brûlure s’il y a passage du faisceau sur l’aréole pigmentée,
  • peau fragile,
  • forme de résistance naturelle du poil au soin laser.

Le geste est souvent possible, mais les patientes doivent être informées et le médecin doit bien sélectionner les indications pour se lancer. Il doit aussi savoir dire ‘non’ sur des demandes pour lesquelles le bénéfice/risque et défavorable.

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