Blog

Blog Laser

Voici une sélection d’articles sur les lasers.

Laser et Grossesse

Laser et Grossesse

Si vous tombez enceinte entre 2 séances, pas de panique pendant la grossesse.

Il n’y a aucun risque pour le bébé, mais il faudra arrêter les séances jusqu’à la fin de la grossesse.

Le fait d’arrêter les séances ne fait pas perdre le bénéfice d’un traitement laser déjà commencé.

Il n’y a pas plus de séances à prévoir. Elles sont simplement décalées dans le temps.

Pourquoi certaines zones du maillot sont elles plus lentes à partir que d’autres ?

De nombreuses patientes demandent pourquoi l’épilation du maillot peut provoquer des différences dans l’efficacité et la vitesse de disparition des poils sur certaines zones.  Il convient de rappeler que l’efficacité du laser d’épilation repose sur la quantité de chromophore mélanine dans le poil. Plus il y a de mélanine, plus l’énergie du laser va pouvoir produire son effet de lyse par la chaleur et moins il faudra de séances. A l’inverse, moins il y a de mélanine, moins le poils monte en température et plus il faudra de séances pour être efficace. Les poils trop fins ou trop clairs peuvent même être résistants à l’épilation laser.

  • Pour résumer: gros poil noir = bonne efficacité et peu de séances, petit poil clair = peu efficace et nombreuses séances

La zone du maillot est particulière dans le sens où elle comporte différents types de poils de calibres variables. On peut schématiser 4 zones principales:

  • la région du pubis (mont de venus) haute, comportant des poils terminaux épais et pigmentés (très réceptifs au laser)
  • la région du pli de l’aine ou bord latéral du maillot à sa jonction avec la cuisse en avant, qui comporte elle aussi, souvent , des poils épais et bien pigmentés
  • la région proche des grandes lèvres comportant des poils plus fins, souvent moins colorés, avec des replis de peau pouvant empecher une pénétration parfaite de la lumière.(moins de réceptivité laser)
  • la région interfessière antérieure entre la vulve et l’anus, porteuse de poils fins à très fins (moins de réceptivité laser)

De ces particularités, on peut expliquer que, schématiquement, toute la zone du pubis et de a jonction avec la cuisse fonctionnent bien à très bien en épilation laser avec finalement un nombre de séance moyen estimé entre 4 et 6. A l’inverse, la zone des grandes lèvres et la partie périnéale sont, par la structure plus fine des poils, des régions où la patiente doit s’attendre à des résultats moins rapides.

Epilation laser du maillot en période de règles   

L’épilation laser du maillot en période de règles de pose pas de problème majeur sur le plan technique.

Il convient de prendre quelques précautions pour l’acte laser et de connaitre quelques particularités pour que le soin soit le plus normal possible.

Sur le plan pratique, sauf à prévoir une épilation intégrale du maillot qu’il vaut mieux réaliser à distance des règles, l’épilation laser pendant les menstruations peut être réalisée sur patiente porteuse de sous vêtements (slip classique ou échancré) et de tampons.

Il convient de prévenir la patiente que la sensibilité de la peau est modifiée pendant la période des règles, avec, couplée à la fatigue, une sensation

Comment vérifier que l’épilation laser marche sur moi ?  

De très nombreuses patientes demandent à savoir si l épilation laser fonctionne ou cherche à connaître les critères simples pour contrôler le bon déroulement des séances. Il existe finalement des règles simples faciles à observer au fur et à mesure des séances:

  • Le poil est de plus en plus long à pousser à chaque fois
  • Le poil devient de plus en plus souple à chaque fois
  • Le poil devient de plus en plus clair à chaque fois
  • Le poil devient de plus en plus rare à chaque fois
  • Les infections, irritations ou poils sous peau se font de plus en plus rares

Le médecin lasériste doit, à chaque fois, vérifier ces points et en parler avec la patiente afin de détecter une éventuelle résistance au traitement, une perte de réponse au traitement, un poil non réceptif: le but étant de ne pas faire de séances inutiles, de proposer un laser alternatif si c’est possible, de proposer une autre méthode ou une autre stratégie (épilation électrique éventuellement).

Ce médecin va plus vite pour la même zone

« Je viens de faire une séance chez un autre médecin. Pour la même zone, il va plus vite. Est ce que le travail est baclé ? »

« Je suis passé d’une épilation d’esthéticienne à la lampe à une épilation laser par un médecin, ca va 2 fois plus vite pourquoi ? » 

Le critère de rapidité d’une séance n’est absolument pas lié à la qualité du soin.

De très nombreux paramètres influencent la durée du traitement d’une zone. Il y a le diamètre du rayon laser ou de la fenètre de la lumière pulsée. Il est bien évident que pour une même zone,  plus un spot est large, moins il en faudra pour couvrir la même surface. De plus, le temps de ‘recharge’ d’une lampe flash ou d’un laser peut être plus ou moins long en fonction des machines. On parle de fréquence de répétition de la machine. Plus la fréquence est élevée, plus on va couvrir la zone rapidement. Ainsi un laser 3 hertz va 3 fois plus vite qu’un laser 1 hertz. Il n’est pas forcément plus efficace, simplement plus rapide. Enfin, il est possible que l’opérateur débutant choisisse de baisser sciemment la fréquence pour ne pas faire d’erreur en allant trop vite.

Pour simplifier, un laser à large spot et fréquence élevée de répétition peut traiter plus rapidement qu’une lampe flash (IPL) à petit spot et faible fréquence. Cette rapidité n’a le plus souvent aucune relation avec la durée du traitement.

Différence entre Laser et Lumière pulsée

Différence entre laser et lumière pulsée ?    

Les lasers sont des équipements produisant une seule couleur avec des photons (grains de lumière) qui sont tous orientés de la même façon. Cette lumière d’une seule couleur est porteuse d’une énergie importante. Elle se propage en ligne droite avec très peu de divergence (notion de lumière cohérente)

Les lampes flash (IPL ou lumières intense pulsée) produisent toute une gamme de couleurs. Un filtre, placé en bout de fibre, vient éliminer une grande partie des couleurs indésirables. La lumière diverge rapidement et ne reste pas cohérente. L’énergie est importante mais une partie est perdue à cause du filtre.

En pratique, les lasers et les lumières pulsées ont des indications médicales assez proches en épilation, traitement des lésions vasculaires, des cicatrices et des rides du visage. En matière d’épilation, les lumières pulsées nécessitent habituellement un peu plus de séances que les lasers. En matière de traitement pigmentaire certains peuvent avoir des effets plus complets que les lasers.

Il existe deux types différents de lampes flash (lumière pulsée) sur le marché: les médicales avec étiquette CE médical, les non-médicales avec simple CE électrique. Ces 2 familles n’ont que peu en commun en terme de qualité et d’efficacité (de prix aussi). Il importe que les patients puissent vérifier le modèle et la catégorie de la lumière pulsée utilisée. Attention aux lumières pulsées intenses en provenance de Chine , sans CE médical, à la qualité variante d’une série à l’autre, vendue 1500 EUR prix usine et se retrouvant à 20 ou 30 000 EUR sur le marché Européens. Elles ne sont pas un gage de sécurité pour le patients. Elles peuvent être aussi inefficaces et ne doivent pas être utilisées pour traiter une lésion car elles n’ont pas le marquage européen qui l’autorise. Les IPL médicales, elles, peuvent être utilisées de façon plus sûre dans les applications esthétiques comme médicales puisque le marquage CEE 93/42 médical leur permet de le faire.

Le maniement d’une IPL requiert une bonne expérience de la part du médecin qui les utilise car elles sont un peu plus complexes à contrôler dans leur effets. A réserver, donc, aux médecins ayant une bonne pratiques de ces dispositifs. Les résultats, dans des mains expérimentées, sont très souvent de tres bonne qualité.

Epilation Laser. Comment marche un laser épilatoire?

GENERALITES SUR LE LASER EPILATOIRE

Le laser permet l’épilation progressive des poils et du duvet brun sur toutes les zones du visage ou du corps, même les plus sensibles, chez les hommes et les femmes.

Le laser Alexandrite produit un faisceau lumineux qui est absorbé par la mélanine de la tige du poil pour atteindre la racine du follicule pileux.

Ce faisceau de lumière est transformé en chaleur qui détruit le bulbe du poil sans atteindre la peau environnante.

Une fois le follicule pileux détruit, le poil est expulsé dans les jours qui suivent et ne repousse plus. Ce follicule ne pourra donc plus produire de poils.

On parle de Photo-Thermolyse sélective (« Photo » signifie lumière, et « Thermolyse » signifie destruction par la chaleur).

L’épilation laser est une épilation de longue durée, dont le nombre de séances est difficile à déterminer lors de la première consultation.

Après quelques séances, vous n’aurez plus à gérer la repousse de vos poils, ni les inconvénients fréquents : infection des follicules pileux ou repousse des poils sous la peau formant des kystes.

L’épilation laser s’adresse à tout type de phototype, le médecin déterminera le type de laser qui vous convient, en fonction de votre peau.

L’épilation par laser Alexandrite est très efficace, mais des critères sont importants à respecter pour la réussite du traitement :

  • type de peau;
  • coloration et calibre du poil;
  • cycle pilaire;
  • zone à dépiler;
  • imprégnation hormonale;
  • âge, sexe;
  • bronzage;
  • prise de médicaments.

Il est important de comprendre que chaque poil suit un cycle pilaire, composé d’une :

  • phase de croissance (phase anagène, 20 à 40% des poils) : les pigments de mélanine sont présents dans les cellules du bulbe, le poil reste solidaire de son bulbe et pousse durant quelques semaines à mois;
  • phase de régression (catagène 50 à 70% des poils) : le poil arrête sa croissance et se détache de son bulbe; cette phase dure environ 3 semaines, un nouveau poil commence à se former;
  • phase de repos (télogène, 5% des poils) : où le poil est complètement détaché de son bulbe et fini par être expulsé, repoussé par le nouveau poil en phase de croissance.

Seuls les poils en phase de croissance sont sensibles à l’épilation laser.

On comprend donc qu’il faut traiter plusieurs fois une même zone, car seule une partie des follicules pileux est en activité (20 à 40%).

Plusieurs séances espacées dans le temps sont donc nécessaires pour détruire les futurs poils de la zone et obtenir une épilation permanente.

Un cycle pilaire complet varie de 6 à 18 mois environ.

Ces séances de laser doivent être espacées de 6 à 8 semaines pour prétendre avoir traité au moins une fois chaque follicule pileux, l’espacement des séances sera calculé en fonction des cycles pilaires qui varient d’une région à l’autre.

Il faut parfois compter jusqu’à 10 séances ou plus, sur certaines zones (visage, épaules chez les hommes, poils clairs).

Les poils blancs, roux ou trop clairs ne pourront être traités efficacement par ces lasers.

 

Laser et cancer

Une épilation laser peut elle provoquer un cancer de la peau  ?

Le risque zéro n’existe pas en médecine, il n’y a pas, à notre connaissance, de publication ou de communication scientifique qui fasse état d’un risque de cancer lors de l’épilation laser, car le risque est considéré comme théorique et infinitésimal.

Les « lumières » (Laser Alexandrite-755 NM) ou infra rouge (Laser Nd: YAG – 1035NM) utilisées pour l’épilation émettent un rayonnement similaire à celui qu’émet la plaque chauffante d’une cuisine. Cette lumière est simplement très pure et concentrée sur une petite surface. L’exposition est très courte.

Les lumières rouge et infra rouge sont trop peu énergétiques pour pouvoir briser les liens entre les atomes des protéines de l’ADN : elles n’exposent donc pas à une mutation directe de celui-ci qui pourrait provoquer un cancer de la peau.Il faudrait des milliers de séances d’épilation au même endroit et rapprochées dans le temps pour que cette irritation puisse entraîner un risque – théorique – de cancer par inflammation chronique.

En dehors des yeux qu’il faut protéger et des veines bleues superficielles qui peuvent être chauffées et former un hématome, la lumière des lasers d’épilation n’expose pas à des risques pour tout ce qui se situe sous la peau. Seule, une infime proportion du faisceau pénètre à plus d’un demi centimètre de profondeur.

Il n’en va pas de même avec les ultra violets du soleil ou d’une source artificielle qui peuvent déclencher un cancer de la peau.

D’autres rayonnements, comme les rayons X ou gamma transportent beaucoup d’énergie et sont donc encore plus dangereux que les ultras violets. On les appelle des radiations ionisantes car, à cause de leur grande énergie ils peuvent expulser les électrons d’un atome vers un autre atome. Dans ce cas, ces deux atomes vont devenir des ions (chargés positivement pour l’un et négativement pour l’autre). Certains ions sont très réactifs et peuvent déclencher des réactions chimiques qui altéreront des protéines du génome et pourront déclencher un cancer.

En dehors de l’exposition à des rayons ionisants (Rayon X, Gamma) ou ultra violets, l’exposition chronique à des produits chimiques agressifs (hydrocarbures, détachants,…) pour la peau, ou une inflammation chronique (frottement ou épilation fréquente d’un grain de beauté) est également susceptible de déclencher des réactions chimiques qui altéreront des protéines du génome et pourront déclencher un cancer.

cicatrices d’acné en pic à glace

Les cicatrices d’acné les plus difficiles à traiter sont les cicatrices en « pic à glace » :
étroites et profondes, le fond de la cicatrice est siège d’une fibrose qui « fixe » la cicatrice et gêne les traitements habituels comme le peeling qui est très efficace sur les cicatrices peu profondes, et sans effet sur les pics à glace.
Un classique consiste à relever la cicatrice en la découpant avec un bistouri rond. Son inconvénient est de substituer à cette cicatrice profonde une autre cicatrice peu esthétique et peu naturelle car bien arrondie.

Une autre solution consiste à pratiquer une dermabrasion du visage entier, de préférence au LASER CO2, mais avec un grand inconfort (oedèmes, suintement, tiraillement) d’au moins une semaine empêchant toute vie sociale (arrêt de travail inévitable) et des rougeurs parfois plusieurs mois.

Laser et Médicaments

Les personnes sous traitement photosensibilisant s’inquiètent de savoir si elles peuvent effectuer leur séance d’épilation laser.

La photosensibilisation médicamenteuse : Qu’est-ce que c’est ?

« La photosensibilisation médicamenteuse est une réaction excessive de la peau lors d’une exposition solaire associée à la prise d’un médicament.

La photosensibilisation peut ressembler à un coup de soleil de très forte intensité et disproportionné par rapport à l’exposition. » source photosensibilisation

Le laser est différent du soleil et de Ultra Violet

Au Centre Laser du Grand Avignon, en plus de 10 ans de traitements d’épilation laser, nous n’avons jamais rencontré de problème lié à une prise de médicament décrit comme photosensibilisant. La photosensibilisation semble absente (ou excessivement rare) pour les longueurs d’onde que nous utilisons au Centre  (uniquement 755 et 1064 nm, nous n’avons jamais utilisé de diodes).

Depuis une dizaine d’années, nous ne recommandons plus jamais de retarder une séance, ou d’arrêter un médicament photo sensibilisant avant une séance.

Il faut toujours informer le médecin lasériste qui vous prend en charge lors de votre séance d’épilation laser.